Autres moulins du Var,
Moulins de Saint-Julien-le-Montagnier. Cette commune se situe aux confins du département, à 25 km au S-E de
Manosque.
Le village est perché sur une butte isolée, et les 2 moulins sont situés sur
le plateau dit « du bout du monde », au nord-ouest du vieux village,
aire où l'on battait jadis le blé ; de là, la
vue s'étend loin sur la plaine. Moulin restauré par des Compagnons du Tour de
France.
Moulins
à eau de la Siagnole. On
désigne sous ce vocable le regroupement des anciens moulins communaux de Mons,
rachetés à la commune à la fin de la dernière guerre par l'ancien meunier du
village, Jean Lambert, qui les a entretenus
avec passion, les maintenant en état de fonctionnement et les ouvrant au
public lors de la Journée des moulins à l'occasion de laquelle il remet tout
en marche. Ces moulins se composent d'un double moulin à huile et ressence, et
d'un moulin à blé.
Selon les documents déposés aux
archives départementales du Var à Draguignan, il a existé de nombreux autres moulins peu éloignés
de celui-ci, les deux moulins
à rodet, en ruines, d'Esclapon, sur le Fil, en rive droite, le
moulin dit médiéval, en ruines, immédiatement en aval du Neissoun, et en rive
gauche, le moulin à rodet de Villevieille, en ruines également, etc.
Le
moulin de Palisson, à Ollioules. La
ville d’Ollioules, en partenariat avec le Groupe de Recherche sur le
Patrimoine Ollioulais, propose une promenade le long du Canal des Arrosants (ou
béal, canal d’irrigation horticole) avec visite du moulin de Palisson, ancien
moulin à farine en cours de réhabilitation.
Le moulin de
Palisson, situé au quartier de Cancébiers, est l’un de ceux dont on suit le
mieux l’histoire. Son nom lui vient d’un certain Jacques Parisson,
coseigneur du Revest, qui le possédait au XVIe siècle et le louait à la ville
en échange d’une rente annuelle en nature. Ce seigneur est vraisemblablement
lié aux Vintimille d’Ollioules, car à cette époque ces derniers sont aussi
coseigneurs du Revest.
En 1568 est
construite la grande resclave en fer à cheval qui dessert le moulin; le travail
est confié par les consuls d’Ollioules à un maçon du Beausset. Dans les années
1570, Melchior Parisson, le fils de Jacques, décide de céder définitivement
le moulin à la ville, contre la somme considérable de 200 écus. Le conseil de
ville trouve cette somme trop élevée, mais la transaction finit par se faire,
au XVIIe siècle le moulin figure parmi les possessions communales.
Après
la séparation des terroirs d’Ollioules et de Sanary (alors Saint Nazaire), en
1688, le moulin de Palisson, qui demeure propriété de la ville d’Ollioules,
est affecté à la mouture des grains des habitants de Sanary. Ce moulin à blé,
qui fonctionnait grâce au béal ou canal des arrosants, est resté en activité
jusqu’au début du XXe siècle.