Dans
les régions, informations diverses
L’association des moulins de Haute Corrèze est en deuil. Raymond GOUDOUNEIX, Président de l’Association des moulins de Haute-Corrèze depuis sa création en 2001, s’est éteint à l’âge de 80ans. Maire de sa petite commune de Valiergues durant 30 ans, de1971 à 2001, il était très attaché à l’histoire et au patrimoine de celle-ci. Au cours de son dernier septennat, aidé de son conseil municipal, il s’est investi sans compter pour faire revivre un moulin à vent dont ne subsistait plus que la tour. Obtenir les financements, trouver les entreprises et coordonner les travaux se révélèrent des tâches de longue haleine qu’il su efficacement mener à leur terme. Témoin de son engagement cette œuvre magnifique restera : le seul moulin à vent de Corrèze, voire du Limousin. Emile Brillaud
Moulins
touristiques et contingent de mouture - Une ordonnance du 23 mai 2006 portant adaptation de la législation
relative aux céréales prévoit l’exonération de l’obligation de détenir
un contingent pour les petits moulins touristiques. Un décret déterminera le
seuil en-dessous duquel un moulin bénéficiera de cette exonération. Ce seuil
devrait être de l’ordre de 250 à 300 qx de farine/an.
Juridique : Congrès ASTEE (Association Scientifique et Technique pour l'Eau et l'Environnement)
La présidente de la FFAM a assisté à la journée du 13 juin placée
sous la présidence de la Direction de l'Eau du Ministère de l'Ecologie et du Développement
Durable, sur le thème « Restauration physique et bon état des cours
d’eau ». Quelques idées relevées :
l’état de référence pour qualifier le « bon état écologique »
des cours d’eau n’est pas « l’époque de Cromagnon », ni
« les 10 % meilleurs » (…ce n’est pas non plus la situation au
XIXe siècle!). C’est l’urbanisation qui est responsable des situations dégradées.
Les pêcheurs ont été les premiers à se préoccuper de la préservation des
milieux aquatiques, aujourd’hui ils ne sont pas les seuls. Il convient de
passer de l’aménagement à la gestion : agir avec prudence en veillant
à ne pas dégrader l’existant, en recherchant un équilibre entre
restauration des milieux et usages, entre écologie et activités humaines, en
privilégiant la négociation entre l’ensemble des acteurs et une gestion par
bassin versant adaptée au contexte local. Entendu à ce Congrès « Les seuils artificiels participent à
un équilibre de la rivière, et les éliminer serait un remède pire que le
mal… »