Editorial
- Le
temps ne passe pas pour nos moulins…
C’est
nous qui passons. Ils ont été érigés bien avant nous et ils seront encore là
bien après la disparition de chacun d’entre nous. Enfin, en tout cas si nous
nous en occupons.
Aujourd’hui,
nous nous trouvons plongés bien malgré nous dans une époque de grandes
incertitudes, risques environnementaux, mesures politiques, etc. Nous ne pouvons
abandonner tout ce patrimoine à on ne sait quels ambitieux. C’est pourquoi
les associations de sauvegarde des moulins, de protection du Patrimoine, de défense
de riverains, ont une importance cruciale. Toutes doivent œuvrer pour
consolider et valoriser ces témoins de notre histoire commune en regardant vers
demain. Nous ne prétendons pas que les solutions sont toutes faites et simples
à appliquer, mais nous devons travailler à résoudre nos propres problèmes et
prouver que nos moulins, surtout à l’heure des énergies renouvelables ont de
l’avenir.
Pour
cela toutes les associations regroupées au sein de la FFAM, par l’intermédiaire
de leurs représentants constituant son Conseil d’administration ne peuvent
avoir qu’une politique commune, élaborée dans le dialogue et la
concertation. Seul un front d’action commun nous permettra de progresser. Ce
n’est pas en naviguant « à la godille », d’une rive à
l’autre, en écoutant le chant des sirènes, que vous trouverez le salut.
La
fondation de la FFAM dès 1977 a jeté les bases d’une fédération
associative solide, au fil des décennies certains on pensé pouvoir surfer sur
la vague du succès, vous connaissez le slogan publicitaire : « souvent imité, jamais égalé ». La FFAM à laquelle
vous adhérez forme le socle du mouvement, avec vos représentants au CA elle élabore
la politique de défense la mieux adaptée possible aux impératifs du moment,
soyez-en solidaires si vous êtes une jeune association, venez participer à ce
travail commun si vous êtes de celles qui ont l’expérience des ans.
Pour terminer ce billet, je voudrais remercier tous les présidents d’associations et leurs adhérents qui font « bien » leur travail, qui réagissent, appliquent sur le terrain les décisions de la FFAM, trop souvent discrets, ils sont plus nombreux qu’on ne le pense. Merci aussi à tous ceux qui font dans leur Région une promotion active pour notre revue. En tant que rédacteur j’y suis très sensible.
André Coutard
Rédacteur