ARDATZA
ARROUDET mobilise autours de ses moulins
sinistrés.
Au
lendemain de notre Congrès, la ville de Saint-Pée-sur-Nivelle dans les Pyrénée-Atlantiques,
qui nous accueillait a été victime d’un violent orage, jamais vue de mémoire
d’homme, suivi d’inondations... Dans
la nuit de jeudi 3 mai à vendredi 4 mai, une "VAGUE", haute de
2 à 3 mètres, partie du mur talus du Lac de Saint Pée, a déferlé sur
le bourg, empêchant du même coup l'évacuation des eaux de la Nivelle qui étaient
déjà bien ralenties du fait de la marée vives eaux d'une hauteur de 3,90m à
son maximum à 5h15...
A
partir du Lac, les routes,
les trottoirs, les ponts, la scierie, les terrains de sport, les parkings,
partout, des haies et même des murs ont été emportés, la végétation arrachée
et couchée. Ces crues ont fortement
endommagé les ouvrages hydrauliques des moulins sur les bassins versants des
rivières Nivelle, Nive, Uhabia et Bidouze.
-
Le moulin Plazako Errota ,
lieu d’accueil convivial et « historique » des congressistes le
vendredi précédent, a été envahi par la vague d’eau boueuse venant du Lac
de Saint-Pée, de l’Amezpetu et de la Nivelle. - Olhako errota
a lui aussi été inondé. La prise d’eau a été considérablement
endommagée et les berges du canal tant admiré ont été en grande partie
emportées par la crue. - Toujours à Saint-Pée-sur-Nivelle, le
moulin d’IBARRON a eu les eaux jusqu’au l’appartement comme
en 1983 et le Moulin OLHA de
Cherche Bruit, , a été lui aussi, submergé par les eaux de la
Nivelle, plus hautes que lors de la crue de 1883.
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Le moulin Olhako errota , à Ascain, où nous étions reçus dimanche après-midi,
n’a pas subi de dommage notable puisque éloigné du lit de la Nivelle.
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Le moulin de Bassilour , à Bidart, sur l’Ouhabia, a été isolé par
les eaux qui ont submergé les routes d’accès : 1m d’eau partout et
toutes les machines ont été noyées... les experts sont passés. Une perte
d’exploitation et la perte d’un certain stock de marchandises sont à déplorer.
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Le moulin d’Amendeuix = Amenduzeko eihera visité
samedi matin a été complètement inondé par les eaux de la Bidouze
constituant une crue « centennale ».
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Le moulin de Bergouey en travaux, a vu ses échafaudages immergés par la
Bidouze, avec 10 centimètres de haut de limon, mais à 80 cm de moins que lors
de la crue du 25 mars 1939. - Les moulins d’Arcangues,
Errota Handia sur le bassin versant de l’Uhabia, et Xurrumilatx ont vu leurs digues et
leurs étangs endommagés. L’évaluation des dégâts reste difficile
-
Le moulin Belhardiko Errota encore
dans le Bassin versant de l’Uhabia, à Ahetze, a lui aussi subi les
inondations.- Le moulin Latseko eihara, à Ustaritz, a subi des dégâts
en cours d’évaluation pour sauver ce qui peut l’être encore.
-Le
moulin scierie de Lakoteia à Ostabat-Izura, a été inondé par
les eaux de la Bidouze; les machines électriques ont été noyées par l'eau et
la boue. L e moulin d’Uhart Mix a subi des dommages avec 80 cm d’eau.
-Les
autres moulins plus à l’intérieur des terres ont vu les eaux monter mais de
façon moyenne, comme au moulin de Candau, à Castetis, ou à Peko
eyhera, à Saint Jean-le-Vieux (visité par les congressistes le samedi après-midi).
Deux autres moulins d’Ascain ont également subi des dommages. Le moulin à
marée de Bacheforès, à Bayonne, n’a pas été touché par la marée
de vives eaux qui était à son maximum à Saint Jean de Luz à 5h15 pour
une hauteur de 3,9m.
Pour
les propriétaires des 12 moulins sinistrés l’évaluation des dégâts reste
difficile.
d’après
informations de la présidente d’Ardatza-Arroudet
et des propriétaires des moulins sinistrés.