Editorial

par André Lacour, membres du conseil d’administration de la FFAM

 Chers Amis,

Cette année, nous avons voulu que la Journée des Moulins ait un retentissement maximum car nous devons nous faire entendre avec force pour défendre notre cause. En effet, inexorablement les personnes chargées de définir l’aménagement des cours d’eau de France, selon la loi sur l’eau de 1992, sont animées d’une phobie des barrages qui menace l’existence même de nos moulins. La journée des Moulins doit être l’occasion d’alerter les citoyens sur les conséquences imprévisibles et dangereuses d’une telle politique imposée en catimini par une minorité d’experts qui se congratulent.

Conscients que les circonstances nécessitaient de dynamiser la journée des Moulins, nous avons fait cause commune avec un collectif d’associations de défense du patrimoine qui organisait, jusque là, la Journée du Patrimoine de Pays. Ces deux événements ayant lieu à la même date du 18 juin 2006, nous avons décidé d’unir nos forces tout en préservant la notoriété de la journée des Moulins. Le Comité de pilotage, dans lequel je vous représente, est au centre de cette organisation qui coordonne les moyens mis à la disposition des personnes animant cette journée.

Le thème choisi pour la manifestation de cette année est parfaitement adapté au patrimoine que nous défendons, puisqu’il est intitulé « au bord de l’eau ».

Pour vous aider dans votre action, nous avons mis à la disposition des animateurs un certain nombre de documents : un journal d’information sur la journée, un dossier d’inscription, puis des affiches, des affichettes... Vous pourrez aussi consulter le site Internet spécialement créé. Les documents seront envoyés aux présidents d’ARAM et d’ALAM qui devront à leur tour les transmettre aux propriétaires de moulins participant à la manifestation. Des délégués départementaux sont chargés de coordonner l’ensemble des animations dans leur département avec l’aide des collectivités locales, des services culturels, des association de défense du patrimoine, des médias….Il est donc important que les présidents d’ARAM et d’ALAM prennent contact avec ces délégués départementaux et même prennent en charge ce rôle dans les départements où ils n’existent pas.