Dans les régions

Aude (11)

La restauration du Moulin d’Omer, à Cucugnan en cassette vidéo. Ce moulin n’était plus que ruine. Il ne restait qu’une tour vide fortement ébréchée. Il a été restauré par l’entreprise GARIBAL, de Lautrec (Tarn). C’est un petit moulin admirablement situé en haut du village. Il est équipé d’aile à toiles et d’une paire de meules de 1 m de diamètre, en granit de sinobre.

L’équipe de Bernard GARIBAL a restauré le moulin, mais également réalisé la cassette de 28 minutes qui relate cette restauration avec des méthodes de travail anciennes mais très efficaces. Prise de vue, commentaires, musique, montage, tout est leur œuvre.

En vente à la FFAM : 14 euros franco.

Côtes d’Armor  ( 22 )

Le Moulin Saint Michel, à Saint Quay-Portrieux

Il a été restauré une première fois en 1971 ; c’était le premier moulin refait par Jean PEILLET, charpentier-amoulageur breton. Les ailes à barreaux avaient été faites trop courtes (1,50 m du sol), pour des raisons d’économie. Au bout de 32 ans d’inaction l’ensemble était à refaire. Ce fut l’œuvre de Gilles MORIO, charpentier qui a pris la suite de Jean PEILLET. Il a eu une architecte, mais c’est Jean PEILLET qui a conçu les plans. Ce moulin date de 1820 ; il est grand, 6 ms de diamètre intérieur. Il avait deux paires de meules à l’anglaise mais les meules étaient au premier étage et non au second, sous le rouet comme dans la plupart des moulins. La coiffe a été entièrement refaite. L’arbre d’origine a été conservé. Il a été « renté » par une croix métallique qui porte les ailes composées de vergues et scions ; mais les scions sont sur toute la longueur. Le scion est taillé en biseau, du côté de l’arbre ; il est boulonné sur la verge. L’aile est une aile à toiles : la toile, enroulée sur un axe métallique, se pose sur des supports métalliques en bout d’aile. Un cordage permet de la monter et de la fixer au sommet de l’aile, système inspiré de la marine à voile. Le rouet a été monté sur l’arbre, mais il est pour l’instant dépourvu d’alluchons, car la tour est vide pour le moment. Les planchers ont été refaits ainsi que les escaliers, escaliers droits, encombrants qui devront être refaits le jour où on mettra les meules. Une paire de meules a été achetée par l’Association « Amicale des Moulins, fontaines et lavoirs » mais elle est exposée aux intempéries au pied du moulin. La municipalité estime sans doute qu’elle en a assez fait, pour le moment… Par contre, la nuit, le moulin est éclairé « a giorno ». L’orientation du moulin se fait par un guivre. Les ailes sont orientées Est-Sud-est pour les raisons « touristiques ». Cette position n’est pourtant pas la meilleure pour la sécurité du moulin. Espérons qu’une tempête ne viendra pas le «décoiffer»

Du beau travail, certes, qui a bénéficié des compétences les plus affirmées mais qui ne connaît pas son aboutissement, la fabrication de la farine. Espérons que cela viendra un jour.

Le Moulin de Kerveziou, à PLOULEC’H

Moulin à encorbellement du Trégor. Une association l’a pris en main et a commencé sa restauration avec l‘intention d’aller jusqu’au bout. La tour a été piquetée, les planchers et les portes et fenêtres ont été refaits. Concours de la population et des entreprises. Il y a un autre moulin du Trégor à Plouha.

Le Moulin Saint Lazare, à Lamballe

Au pays du cochon, les moulins n’ont pas la vie facile. Ce moulin-tour, de plus de 200 ans d’âge, a été acheté par la commune en septembre 1972. Il a fait l’objet d’un début de restauration en1974. Jean PEILLET refit les ailes à barreaux et, malgré son insistance, dû s’arrêter là. L’édifice est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des MH. Il fut mis à la disposition de l’Amicale Laïque de Lamballe. Les ailes qui n’ont jamais été entretenues sont envahies par le lichen. Il serait passé maintenant sous la houlette des « Chevreuils de Lamballe ». Curieuse notion de la mise en valeur du patrimoine !

Moulin à marée de Saint Germain-Matignon.

Repris par des brocanteurs ; étang en bon état.

Moulin de Merlet, à Plouran

Moulin à vent comme celui de Saint Quay, dont il est proche. C’est une tour vide en état de ruine. Une association s’est formée pour le restaurer. Elle a été dissoute suite à l’indifférence de la mairie.

Dans les très bonnes nouvelles : Nous avons appris que l’éminent molinologue Chris GIBBINGS, avait pris sa retraite en Côtes d'Armor (à Plérin) et qu’il s’intéresse aux moulins plus que jamais. Il parcourt la campagne en compagnie de Jean PEILLET.

Eure (27)

L’Association régionale des Amis des moulins de Haute-Normandie vient de changer d’adresse, elle est  825, rue Abbé Eliot 27310 Bourg Achard. Tél et Fax 02.32.42.10.54. ou 06.16.74.65.19 (soir)

                      mail : marcelcaron@infonie.fr        site : http://www.ifrance.com/aram2776

Hérault  (34  )

L’Association Arts et Traditions Rurales

fêtera bientôt son trentième anniversaire. C’est donc une des plus anciennes associations dédiées au patrimoine. Son activité s’étend à tous les domaines du patrimoine et les moulins y tiennent une place très importante. Arts et Traditions Rurales fait la démonstration qu’une équipe passionnée a largement de quoi travailler sur un seul département. « Les cahiers d’Arts et Traditions rurales », qui traitent du patrimoine en général représente plus de 4500 pages de texte, « Les Moulins de l’Hérault » représentent 3700 pages de publication. Contact : Arts et Traditions Rurales, Domaine des Trois Fontaines, LE POUGET .

(Loire-Atlantique (44)

Moulin à vent de Kerboué, à la Turballe Il s’agit d’un grand moulin-tour qui comportait un papillon d’orientation automatique de la toiture. Il possède deux paires de meules, tout le mécanisme et une grande bluterie. La commune propriétaire a décidé de la restauré complètement. La coiffe à été montée à la fin  février. Ce sera le sixième moulin en état de fonctionner en Loire-Atlantique.

Morbihan ( 56 )

Le Moulin du Berno, à l’Ile d’Ars

Construite dans une anse, entre le Billic et la presqu’île de Berno, la digue, longue de 350 mètres porte le moulin en son milieu et délimite un étang (réservoir ou chaudière) de 13 ha, fréquenté par de nombreux oiseaux migrateurs, comme l’aigrette garzette, le tadorne de Belon, l’ibis sacré et la bernache.

La date de la construction du moulin est incertaine, peut-être fin du 12ème comme son voisin le moulin de Pencastel. Le document le plus ancien sur le Berno, l’aveu de possession de Louis de Botheru, vicaire général de l’Ile d’Arz, est daté de 1575. Il a appartenu à l’Abbaye de Saint Gildas de Rhuis et déclaré Moulin de la Nation à la Révolution, il est vendu aux enchères en 1792 et acheté par un boucher d’Arradon. . Les agriculteurs de l’île y porteront leur blé jusqu’en 1908. Dès lors La digue et le moulin se dégraderont  très rapidement en raison de l’agressivité du milieu marin. Quelques décennies plus tard, le site ne sera plus qu’une ruine prête à disparaître.

Jean BULOT, ancien commandant de l’Abeille Flandre, aidé par trois autres bénévoles, entreprend la restauration, soutenu par une association loi 1901. Le moulin est reconstruit à l’identique. En juin 2000, il produit à nouveau de la farine et ouvrait ses portes aux visiteurs. Scolaires, groupes, touristes découvrent le fonctionnement d’un moulin à marée dans le site enchanteur de l’Ile d’Arz, près de l’Île-aux-Moines, perles du golfe du Morbihan, classé parmi les 22 plus belles baies du Monde !

Visites à partir du 15 mars jusqu’à fin octobre. Contact : Association du Moulin du Berno, Monsieur Michel DEMARS, Gréven – 56840 Ile d’Arz. Tél. : 02 97 44 31 79 ou 02 97 40 45 38.

Bibliothèque du meunier

« Sur la route des moulins à vent du Lauragais » vient d’être réédité , édition augmentée. Format 24 x 17 cm, 256 pages, plus de 300 illustrations noir et blanc et plus de 100 en couleur. Il est disponible chez l’auteur : Pierre Mercié à « Mestre Arnaud »  31330 Launac. Prix de 26,80 euros + 4,38 euros de frais de port.

Tél : 05.61.85.30.43.

Ce livre décrit, avec un commentaire pour chacun, près de 200 moulins à vent du Lauragais répartis dans l’Aude, la Haute-Garonne et le Tarn.

Il est aussi question de techniques : l’Historique de la meunerie à travers les âges, le fonctionnement du moulin à vent dans la tourmente de la révolution industrielle, la farine de moulins à meules et de minoteries à cylindres, la préparation du blé destinée à la mouture, la mouture du blé par cylindres, la farine panifiable, le pain.

Les Moulins à vent  de la pointe du Cap Corse

On trouve à la pointe du cap une concentration de moulins à vent que l’on ne rencontre nulle part ailleurs dans l’île. Une étude réalisée en 2002 par deux élèves architectes dresse un état des lieux. Elle sera suivie d’une enquête historique qui précisera les périodes de construction et le fonctionnement. Le tout débouchera sur un programme de conservation, de restauration et de mise en valeur, qui pourrait être réalisé en collaboration entre les collectivités locales, territoriales et les associations. Contact : Association Finocchiarola – Pointe du Cap Corse Mairie -20247Rogliano

Moulins de Provence

L’ARAM Provence a publiée le 18e numéro de sa revue. Au sommaire : une description très détaillée et illustrée du moulin à huile du Puy, à Viens arrêté en 1956 mais qui a conservé tout son matériel.

 M. RIBIS expose le projet de restauration du Moulin à Bonheur à Porquerolles, dans le var, situé sur un terrain appartenant au Parc national de Port Cros Il ne reste qu’une tour en mauvais état. Descriptif du moulin avec de très beaux plans à plat et en élévation.

Qu’est-ce qu’un moulin à « nerte  B. ROMAGNAN a trouvé trois mentions, à Saint-Tropez, Draguignan et Solliès-Pont. Ce moulin, lié aux tanneries servait à écraser de plantes aux feuilles riches en tanin : myrte, sumac, corroyère, arbousier, lentisque.

Les moulins autour de la Motte-de-Caire. Analyse des moulins de Briançon (Alpes de Hautes Provence), présentation photographique du Moulin à Huile de Lucéram (Alpes Maritimes) et exposé sur les 8 moulins de Ventabren et d’Éguilles (Bouches-du-Rhône). Le moulin à vent de Ventabren dont les ailes ont été restaurées (fixes comme celles de Fonvieille) ; le moulin du Martinet qui a broyé du cuivre et du strontium.

De Marie-Claire AMOURETTI, un article sur le site de Barbegal, très illustré, un projet de restauration qui se développe dans la douleur ; et une article avec H. AMOURIC, sur l’originalité des moulins dans les Bouches-du-Rhône au XIXe siècle et leur évolution.

 

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