PHOTOGRAPHIER LES MOULINS,

 

par  Gérard BIOTTEAU. Article de 2 pages avec photos.

Toute prise de vue photographique d’un moulin fait suite à une recherche, puis à une découverte du site. Lorsque le « chercheur de moulins » est sur une piste, qu’il « sent » que le moulin est à sa portée, une certaine émotion et parfois une sorte d’exaltation le saisit, surtout lorsque nul document écrit ou iconographique ne lui est connu.

A quelle époque, en quelle saison, à quelle heure, doit-on  envisager de photographier le moulin découvert ?

En fait, il y a toujours un intérêt en toutes saisons.

.Au printemps – En même temps que les fleurs fragiles qui se penchent sur le ruisseau .

En été – Cette saison fait du moulin et de son site un paradis de fraîcheur oublié.

 En automne, retournez-y : les splendeurs dorées qui entourent certains moulins vous feront non seulement rêver mais penser à ceux qui tournaient  dans cette nature sauvage.

 En hiver – Par une lumineuse journée, lorsque le moulin est en sommeil et qu’il s’est recouvert de givre ou que les écharpes de brumes flottent sur la rivière, revenez le voir tôt le matin ; c’est une féerie.

 

Quelques remarques préliminaires avant toute prise de vue.

Attention aux difficultés dues aux roues souvent sombres ou cachées.

Chutes d’eau, déversoir, eau sur la roue Il est intéressant de prendre une série de photos à différentes vitesses .

Intérieur du moulin – lutilisation d’un objectif «grand angle » est conseillée. Il y a toujours un charme indéfinissable dans les intérieurs de moulins, qui ne tournant plus depuis plusieurs années, et où subsistent encore une odeur de blé et de farine, quelques toiles d’araignées, et sur les murs quelques souvenirs ou cartes postales anciennes accrochées par le dernier meunier…

 

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