LES MOULINS A EAU DE NANTES, par Maurice CHASSAIN.

 

Article de 3 pages avec 1 plan et photos.

Nantes, au confluent de la Loire et de deux rivières : la Sèvre nantaise et l’Erdre aurait pu, avec autant d’eau, avoir beaucoup de moulins à eau ? Curieusement non, ils étaient relativement peu nombreux. Nantes où le Sillon de Bretagne vient doucement mourir en pleine ville, longé sur son flan droit par la vallée de la Loire, qui laisse libre cours au vent de suroît, avait beaucoup de moulins à vent, pas moins de quarante cinq ! Mais ici comme ailleurs, ce sont les moulins à eau les premiers installés, si on ne tient pas compte des moulins à bras et ceux mus par les animaux.

C’est sans doute sur l’Erdre que furent établis les premiers moulins à eau nantais, à la chaussée Babin.. Une charte de 1063 les nomme « moulins l’Evêque »  car ils appartenaient à l’évêché.

Une autres chaussées, avec moulins, existait en rive gauche, sous les murailles de la cité de Nantes, à la hauteur de l’actuelle place du Port-Communeau.

La troisième chaussée, la plus en aval, prolongeait l’actuelle rue des Halles. Comme souvent en ces temps, elle portait maisons, commerces  et moulins.

 

On pourrait penser que la Loire ait été plus riche en moulins que l’Erdre, rivière modeste. Il n’en fut rien. Cependant, elle anima deux sortes différentes de moulins à eau : des moulins-nefs (sur bateau) et des moulins à poste fixe, certains construits  sur pilotis.

 

2tr01n46