La FFAM ne signera pas la « Charte des Moulins »
proposée par la Direction de l’Eau et de la Biodiversité
La
FFAM rappelle son attachement au principe de restauration du bon état de la
qualité de l’eau, sous réserve qu’il aboutisse à la conservation de la biodiversité aquatique endémique et à la
sauvegarde des espèces de poissons en voie de disparition, conformément aux
engagements de l’État. Dans ce but, la FFAM a bâti une stratégie reposant
sur les résultats obtenus par des personnalités qualifiées, objectives et indépendantes
de notre structure, qui apportent des preuves irréfutables que les seuils des
moulins ne sont pas responsables de la disparition des poissons (à l’inverse
des barrages) et sont en plus le support de fonctions profitables à
l’environnement. La FFAM, à la demande des Associations adhérentes, ne
signera pas la charte des moulins proposée par la DEB car elle n’aboutira pas
à l’objectif fixé par l’Etat et la Commission Européenne dans la mesure où
elle ne cible pas les réelles
causes de la disparition de la biodiversité aquatique. En outre, elle entraîne
une profonde injustice sociale et ne tient pas compte des priorités nationales
que sont : les économies budgétaires, la création d’emplois, la transition
énergétique, et surtout la lutte contre la pollution et le réchauffement
climatique. Elle prive le pays de méthodes durables et particulièrement
efficaces pour produire de l’énergie électrique renouvelable, indispensable
pour réduire les effets des dérèglements du climat. Les moulins attendaient
deux choses simples et claires de l’Etat : cesser la priorité aux effacements
(non prévus par la LEMA 2006 et la loi de Grenelle 2009) ; cesser les demandes
disproportionnées et/ou arbitraires d’aménagement à coût exorbitant. Nous
n’avons aucune justification de souscrire